Je suis un poète sans art aux couleurs de mon tableau, sans public à mon chemin, seul à mon mur
Aux coins de mon cadre frissonne le temps de ma solitude
Sans valeur à l’encan de mon histoire, les souffrances en reste des pages seules à mon texte
Sans l’ombre d’amis à la pensée de mes rêves, je rêve d’amour, sans douleur
Sans le bonheur à ma main je suis seul au couloir de mon âme
À la ligne de ma chair, j’ai peur de mourir sans être aimé car mon partage est seul
Eaux sans vague à la fleur qui veut s’épanouir à la vie sans racine à mon sol
J’ai besoin d’être deux à mon cœur et mon temps est seul à mon sang
Sans le besoin de toi, au nez des écumes, fleurit mon cœur à la vie des rêves
Sans les Saisons, l’air le lit de ma vie pour y faire naitre la bio de ton corps
Seul à mon blé des champs ensemencent mes cris à la tendresse des oublis
À la mère de la terre des eaux des cultures, prêtes-moi le quick de ta couleur
À l’arc-en-ciel d’une main nue de ma vie peut naitre ton étoile au vœu de mon espoir
Ombre du mal sans terre les pas du passé aux souliers des brousses
Donnes-moi du bien au vœu d’une passion de paix
Aux sans-abris, binaires des sans écho de l’amour perdu à une ignorance d'une étoile
Vie des couleurs, prêtes moi ton cœur, s’il vous plait que je puisse y sentir l’être
Je suis nu à ton désir si nous sommes deux pour y composer le verbe, aimer
Seul à mes verbes, je t’attends au conte de ta poésie, tes verbes pour me décomposer en toi