Nais aux grains des sables emprunte des pages au pas des soldats
Le temps devient les balles aux vaines des chairs humaines
Lois en perdent les livres de leurs frontières, au Dieu d’un éléphant blanc
Sans corne à leurs ivoires, aux oublis de leurs étoiles
Au regard des assises, l’être perd le ciel de ses pères
Aux cieux de leurs chameaux en sera liberté de leurs nuages
Sans drapeau à leurs rêves en seront l’évasion de leurs fusils
Au clic sans larme, cadres des mères en seront que des vagues
Aux souvenirs des pixels, les familles seront que le virus sans jouissance
Atome à l’air de l’eau, l’or clair sans gaz aux cultures de mon passé
Masque sans fête aux pinceaux des rages, le sang couleur à leurs murs
Mûres, aux fruits sans terre, leurs lèvres sans corps à l’invasion du pouvoir
Pays des cœurs, les eaux, l’ombre sans os aux fantasmes de leur sexe
Fœtus aux choix de leurs formes, en seront que le nom aux Nanos des clones
Sans rouge à lèvres, au cou des souvenirs brûlent-le baiser de ton film
Danse à l’âme de mon corps que je ne puisse jamais t’oublier
Entrelace ton cœur sur mon verbe, j’y graverai l’eau et le sang de mon cœur
La douceur, la passion le respect de ton nom
Tu en seras la peau de l’art au sans valeur des tableaux, d’un Picasso
Au courage de la vie, la terre des ombres devient l’illusion du rapt de mon histoire
Oublie ton fusil, j’ai un cœur pour toi sans balle remplie de poudre de la liberté