Je suis sans temps, aux souvenirs de mon passé, qui en tracent mon avenir
Dans les forêts des échos en resteront les cris des humains, aux vents des feuilles
Saisons des peurs, eau sans rêve, des humains en deviendront les lunes, de leurs chemins
À la racine, de leurs terres, l’envie en deviendra fantômes, aux peurs de leurs chairs
Aux frissons de leurs âmes en sera l’égoïsme, à la solitude de leurs mains
Au sang des pleurs, coule la mémoire des vies, sans texte à leurs pages
Livre aux souvenirs des pixels, en perd leurs grands-pères, aux couleurs leurs grands-mères Picasso des mots, sans art à Einstein, les lunes qui en phrase des cultures à Beethoven
Cieux aux étoiles du savoir à l’oubli des croix qui brûlent les religions du temps
Jugement des autres, en resteront que politique à la merci de ton oui
Au nom du pape en sera que le média de mon GPS, aux doigts des frontières
Aux masques des sans-morts, aux photos du présent, en seront l’air du temps
Sans l’eau aux corps s’entrelacent les peaux des désirs, perdus aux habits des soldats
Aux échos des guerres étouffées par le temps, qui en tiennent la balle des gouvernements
Je suis nu, sans arme, à la violence de mon cœur, car je suis une montagne à l’air des atomes
Aux sentis de la paix Dieu des temps, épanouis-moi la fleur, aux parfums de ta paix
dans la Dune du temps de la vie.
Prêtes-moi une racine et je ferai jouir ta terre, au senti de l’amour, sans guerre à mes écrits
Comme deux humains qui dansent dans l’eau, de leurs passions, aux désirs de leurs cris, tu en seras ma poésie.