Tonnerre au temps des saisons où les danses, les gouttes aux pluies des cieux
Je rêve à l’autrui de mon bonheur dans l’ombre de mon cœur
Seul au visage de mes pleurs, les angoisses, le temps de mes solitudes
Dans les paumes de mes mains s’épanouies le chemin de ma chair
Aux traces de mes routes meurent la racine de mon sol
Au désir de ma paix, sans nuage le ciel de ma vision
Sans destin à mon amour, je perds la poésie de Rimbaud
Aux tic tac de mon temps, la lourdeur devient de mes pleurs
Je crie comme un sourd aux couleurs des gens pour en partager l’art d’être un humain
Aveugle sans canne à mes pas, je touche l’ombre de ta peau dans le senti de mon sommeil
Assis aux fantômes de mon destin, l’esprit envoute mon corps aux désirs d’être aimer
Hélas! La solitude en reste mon chemin, dans la maladie des peurs
Au lendemain de ma terre, je regarde l’étoile de mon univers dans la naine de mes vœux
Je voudrais le temps pour être aimer au partage des dieux, sans avoir la balle du diable qui tue l’amertume de sa conjugaison
Au passé de ta vierge, prêtes-moi ta jouissance que je sois la religion de ton futur
Dans l’impératif de tes verbes en seront la reine à la table d’un appétit sans faim
Dans la drogue des illusions, je serai le crack de ton cœur sans effet secondaire
Montres-moi ton jardin, que je sente le vent de ta récolte au sable du Sahara
Dans les traces de tes pas, j’y vois le hume du bonheur au vin de ton corps
Je deviens saoul de toi, au toit de ta maison, sans porte aux fenêtres, des miroirs
Je meurs seul avec le crayon de la mine de mon charbon, dans les écrits de mes souffrances