Mon corps est assis dans une valise où le voyage devient un éternel aux larmes de ma poignée
Dans un ciel où pleurent les jugements de l’ignorance, vole au-dessus des nuages la bêtise de l’homme sans une ombre à sa lune où gronde le tonnerre du mal dans la pluie qui coule sur la terre des morts, sans la croix à la surdose du destin qui en reste le festin de l’envie, sans la dose aux bras de sa seringue, les cris des illusions embrouillent sa guerre aux croix de sa liberté dans sa vision du phénomène l’endorphine de mon bien qui en perd ses couleurs dans la paix qui m’endort au sein de ma mère
Aux gris de mon sol, les volcans en déracinent l’arbre de mes écrits de mon père, dans les larves de mon sommeil qui envahissent le sang de mon cœur, sans aucun souvenir aux reliefs terrestres de mon enfance
La chaleur de ma terre me parle aux nuits de mon cocon qui brûle l’enveloppe de ses rêves, aux cendres de ses désirs à la main sans une boussole au nord de mon amour, je reste seul à mon rocher dans la froideur de son glaive comme une l'épée Celtibère qui attend la puissance pour y couvrir ses blessures dans la cape de son Dieu