Je suis assis devant les graffitis de ma vie où le mur de ma vision angoisse les rêves de mes couleurs
Seul aux pinceaux de mon imaginaire, je deviens une toile blanche à la solitude de mon cœur
Au senti de mon cadre humain, se tiennent les mains de mon amitié
Assis sur le banc des pauvres où se trouve mon amour sculpté dans le bois de son oubli
À l’invisible de mes sentiments se trouve l’esprit de mon amour à son écoute se trouve son verbe
Je pleure sur le miroir de mon reflet où mon regard est la brume de sa solitude
Au silence du temps, j’attends le sol de mon cœur qui résonne sur la terre de mes peurs
L’âme de l’invisible, envoutes-moi la liberté de ton corps que soit la lumière d’une fusion
Je suis la goutte d’une vie qui a perdu l’océan de son horizon et l’espoir en est ma profondeur
À la moisson des saisons, je suis la culture d’un temps, sans vent pour consoler son avoir
Je voudrais être la fleur pour sentir que mon corps est le parfum du désir
Histoire au dos de mes maux, devient la chair que je me sente un humain de ta peau
Fantôme du temporel brûle mon enveloppe pour que mes nuits soient de ton contenu
Le mal est une note entre-deux temps et la musique en contient la clé de sol de son évasion.