J'aimerais tellement dire, je vous aime mes petits-enfants, mes enfants, mon amour, ma femme, hélas je n'aurais jamais ce jour, je n'aurais cette nuit, où les étoiles se donnent rendez-vous, pour partager les voix du bonheur, les voix des échos des rires, les voix des dire je t'aime, car je suis née sans désir d'amour et je vais mourir sans vœux d'amour, dans la noirceur de ma chambre, seul avec les souvenirs de ma mémoire, seul avec les voix de mes douleurs, seul avec les chagrins de mes larmes, pourtant j'aurais tellement aimé être aimé, pour qui je suis, juste pour me dire que je ne suis pas née pour rien; car vivre comme un itinérant, vivre comme un pauvre, vivre comme un malade et ignorer de tous, n'est pas évident, parce que je sens survivre la solitude de cœur, devant le miroir de mon regard et dans mon dos, je vois sur l'ombrage de mon corps, les reflets des jugements de la société qui juge l'espoir du don de ma foi, avec des paroles de ouï-dire : maudit malheur, maudite malchance, maudite enfer, quelqu'un, une personne, un être humain peut-il m'ouvrir une porte, pour que je me sente invité par un ami, avant que meurt comme un animal.